Les remboursements des frais de santé limités progressivement
3 janvier 2016Faciliter l’accès aux soins pour le plus grand nombre demande un certain nombre de mesure, l’une d’entre elle est de forcer les professionnels de santé à baisser leurs tarifs. En diminuant progressivement les remboursements proposés par les mutuelles, le gouvernement espère bien y arriver.
Aujourd’hui, la partie « santé » coûte cher à l’Etat français. Afin d’avoir une limitation des dépenses et afin de réaliser des économies, surtout pour ce qui est au niveau de la Sécurité Sociale, bien des mesures sont prises et appliquées. Parmi ces mesures, on retrouve la limitation des remboursements qui sont accordés par les mutuelles. En effet, ces derniers seront réduits peu à peu sur une base de trois ans.
Des tarifs en constante augmentation
Depuis quelques temps, on a pu constater une augmentation presque constante des différents frais de santé. L’accent est mis d’avantage sur les dépenses d’optiques. Cette augmentation ne semple pas être un souci pour les différents organismes d’assureurs qui continuent toujours les remboursements, presque sans limite.
On parle là d’une « dérive » sur laquelle l’Etat a décidé de se pencher et de trouver une solution. Dans ce sens, l’indemnisation sera soumise à un plafonnement dont le montant sera fixé de manière définitive d’ici trois années.
Bientôt un décret
Dans les semaines à venir, Marisol Touraine devrait mettre en place un décret qui concerne les limites de remboursements qui sont autorisés au titre de la complémentaire santé. Afin que cette réduction ne soit pas trop « brusque », celle-ci s’étalera sur trois années. Il y aura donc plusieurs étapes avant la mise sur pieds des différents changements.
Pour ce qui est de l’optique, cette mesure vise en particulier les dépassements d’honoraires. Les acteurs qui œuvrent dans ce domaine sont aussi concernés. En effet, si les remboursements effectués par les mutuelles sont moindre, il faudra alors qu’ils baissent leurs tarifs afin que les consommateurs puissent avoir accès à leurs produits.