Prévoyance Madelin pour les travailleurs indépendants (TNS)
30 novembre 2016Nombreux sont les travailleurs non-salariés à se plaindre des remboursements du RSI en cas d’arrêt maladie, en effet le système est moins avantageux que celui des salariés, plus que jamais il est nécessaire de cotiser à une caisse complémentaire de prévoyance. A travers cet article nous revenons sur deux cas de figure très communs.
De nombreux travailleurs notamment les gérants de société, les commerçants, les artisans ou les professions libérales sont associés au régime social des indépendants et dans la majorité des cas, ce sont les mutuelles et autres compagnies d’assurance qui assurent les remboursements complémentaires pour les dépenses de santé.
Un contrat de prévoyance est recommandé pour ces travailleurs qui sont considérés comme non-salariés pour les couvrir en cas de congé de maternité ou d’arrêt de travail.
Arrêt de travail
Un travailleur non-salarié doit verser une cotisation au RSI pour ensuite pouvoir bénéficier des aides journalières en cas d’arrêt de travail. Pour toucher 3 ans d’indemnités journalières, le travailleur doit être affilié au RSI pendant au moins un an. L’indemnité est une équivalence de la moitié d’un revenu journalier moyen.
Veuillez noter que des délais de carence doivent également être pris en considération en cas d’accident ou d’hospitalisation.
Congé de maternité
Une non-salariée qui exerce une activité professionnelle peut bénéficier de 44 jours d’indemnités en cas de congé de maternité. Ce qui veut dire, qu’elle ne doit pas travailler pendant 44 jours consécutifs incluant les 14 jours avant la date d’accouchement. Veuillez noter qu’une allocation forfaitaire est versée par le RSI au cours du 7ème mois et après l’accouchement.
Vous devez vérifier vos garanties car certaines compagnies d’assurance versent une prime de naissance.
Bien qu’il existe des indemnités journalières, il est aussi très important pour le travailleur non-salarié de souscrire une mutuelle santé Madelin pour une meilleure couverture de ses frais médicaux. Il peut aussi déduire ses cotisations mensuelles de ses impôts.